Balade
Paris regorge de lieux romantiques, pour déclarer sa flamme ou vivre son amour avec sa moitié. Voici, de Montmartre à la rive gauche, une belle balade pour découvrir ce que la ville à de mieux à offrir aux amoureux.
“Un rien me fait chanter, Bonsoir, jolie Madame, Tout ça, c’est pour nous.” chante Charles Trenet dans le film Romance de Paris (Jean Boyer, 1941). Cette chanson nous a inspiré le titre de cette balade à travers le Paris romantique par excellence.
Nous avons souhaité proposer un itinéraire riche, mais néanmoins équilibré et pas trop long : nous faisons l’impasse sur la Tour Eiffel par exemple (romantique évidemment, mais l’amour est en permanence à réinventer, n’est-ce pas, ce qui justifie bien de réserver la belle géante d’acier pour une autre promenade) et dans le même ordre d’idée, nous n’incluons pas non plus la sempiternelle (mais, il est vrai, toujours agréable, disons-le) balade en bateau-mouche sur la Seine.
Non, nous préférons vous laisser en toute liberté profiter d’un beau moment entre amoureux, en vous emmenant à la découverte de lieux charmants, symboliques et variés, de la butte Montmartre aux rives de la Seine en passant par le Palais-Royal, mais dont vous pourrez profiter à votre rythme, avec pour seules contraintes celles que vous vous imposerez.
Le parcours devrait vous prendre autour de trois heures, selon les pauses que vous effectuerez. Les lieux à visiter sont essentiellement des lieux d’ambiance, sans nécessité d’un ticket d’entrée (à l’exception du musée de la vie romantique, pleinement dans le thème par ailleurs), de manière à ce que vous puissiez moduler l’itinéraire.
Alors, comme chantait Trenet, voici “Un peu de rêve et de ciel bleu / Ce doux refrain de nos faubourgs / Parle si gentiment d’amour / Que tout le monde en est épris”.
10 étapes
1. Butte Montmartre
Bien sûr c’est l’un des principaux lieux touristiques parisiens, notamment sa place du Tertre, où de nombreux peintres peignent pour le plaisir (et l’argent) des touristes, et bien sûr de par la vue procurée, devant le Sacré-Cœur, au sommet du funiculaire, sur la capitale.
Longtemps, ce fut pourtant un village indépendant. Son nom viendrait de Mons Martis (“le mont de Mars”, un temple dédié à Mars, dieu de la guerre, qui se trouvait sur la butte à l’emplacement de l’actuelle église Saint-Pierre, et qui aurait été réinterprété en “mont de martre”, martre signifiant “martyr” en ancien français.
C’est en 1860 que la plus grande partie du village fut rattachée à Paris au sein du 18e arrondissement. Montmartre fut ensuite l’un des lieux importants de la Commune de Paris en 1871, avant de devenir un lieu phare de la peinture, accueillant des artistes comme Pissarro, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Modigliani, Picasso…
La colline de Montmartre est célèbre pour abriter, bien sûr, la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre et l’église Saint-Pierre de Montmartre, mais aussi le théâtre des Abbesses, deuxième salle du Théâtre de la Ville, consacrée à la danse et à la musique, et plusieurs salles de spectacles et de cabaret (la Cigale, l’Élysée-Montmartre, le Trianon, la Boule Noire, le Moulin de la Galette…).
Citons aussi le marché Saint-Pierre, quartier des marchands de tissus au sud-est, le cimetière de Montmartre, la célèbre et très chantée rue Lepic avec son café Les Deux Moulins rendu célèbre autour du monde par le film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain. La vigne de Montmartre est également le plus connu des vignobles de Paris.
La Fête des vendanges de Montmartre rassemble plus de 500 000 personnes le premier week-end d’octobre, chaque année.
Source : auteurs Wikipedia, “Montmartre“
2. Square Jehan-Rictus
Ce square place des Abbesses, avec ces cerisiers, ses arbres fruitiers, ses arbustes et ses roses anciennes, sa pergola et sa fontaine, est le cadre idéal pour un “monument dédié à l’amour”, soit le “Mur des je t’aime“, une œuvre de Frédéric Baron et Claire Kito, cette dernière pratiquant la calligraphie extrême-orientale.
Sur 612 carreaux de lave émaillée sont inscrits des centaines (311 exactement) de “je t’aime” en différentes langues, dont les 192 des états membres de l’ONU.
3. Musée de la vie romantique
Ce musée est situé dans le quartier de la “Nouvelle Athènes” du 9 arrondissement, dans l’hôtel Scheffer – Renan, ancienne demeure du peintre d’origine hollandaise Ary Scheffer et foyer d’inspiration romantique durant la première partie du XIXe siècle.
Au rez-de-chaussée du pavillon construit en 1830, le musée expose les souvenirs de la romancière George Sand, qui venait en voisine rendre visite au peintre. Les salons y restituent son art de vivre avec des peintures, dessins, sculptures, meubles, bijoux et objets de vitrine provenant de sa demeure de Nohant en Berry et légués en 1928 avec usufruit à la Ville de Paris par sa petite-fille, Aurore Lauth-Sand.
À l’étage, les salles évoquent la mémoire d’Ary Scheffer comme de ses contemporains – et du philosophe Ernest Renan, devenu son neveu par alliance.
Source : Auteurs Wikipedia, “Musée de la vie romantique”
4. Passage Jouffroy
Ce passage mesure environ 140 m de long, pour 4 m de large. Environ 80 m à partir de son début sur le boulevard Montmartre, le passage tourne à angle droit et parcourt quelques mètres vers l’ouest afin de descendre quelques marches. Il repart ensuite en direction du nord jusqu’à son débouché sur la rue de la Grange-Batelière.
Le passage est couvert par une verrière en métal et en verre. Une horloge décorée de stucs surplombe l’allée. La sortie du musée Grévin se situe à l’intérieur du passage Jouffroy.
Edifié en 1845 dans le prolongement du passage des Panoramas, afin de profiter de la popularité de ce dernier, par les architectes François Destailleur et Romain de Bourges, il est un témoin de l’importante évolution technologique du XIXe siècle et de la maîtrise des structures en fer ; c’est le premier passage parisien entièrement construit en métal et en verre. Seuls les éléments décoratifs sont en bois. Il s’agit également le premier passage chauffé par le sol.
En 1974, le passage est inscrit au titre des monuments historiques. Le passage a été entièrement rénové en 1987 et a retrouvé son dallage d’origine.
Source : Auteurs Wikipedia, “Passage Jouffroy”
5. Jardin du Palais-Royal
Le jardin comme d’ailleurs l’ensemble du Domaine national du Palais-Royal est un lieu exquis, situé juste au nord du Musée du Louvre, juste à l’ouest de la Banque de France et tout près de la Comédie-Française et du Louvre des Antiquaires.
Si l’on accède au Jardin par le nord, depuis la rue Vivienne et la rue des Petits-Champs, on le traversera jusqu’aux fameuses colonnes de Buren (1986, restaurées en 2009 ; le titre réel de l’œuvre est “Les Deux Plateaux”), si controversées mais qui font désormais partie du paysage, avant d’aboutir sur la place du Palais-Royal, entre les rues Saint-Honoré et de Rivoli.
De la place, on observe la Cour de l’horloge, devant le bâtiment qui abrite aujourd’hui le Conseil d’Etat (tout près siègent aussi le Conseil constitutionnel et le ministère de la Culture).
6. Cour carrée du Louvre
Qu’elle est riche d’histoire et de petits détails amusants à repérer, cette Cour carrée du Louvre !
Au centre, une fontaine qui sert de point d’observation. Sur chaque aile, des monogrammes (les initiales des souverains – et de leurs épouses – sous lesquels l’aile en question a été construite).
Au sol, des grilles et un contour marqué sur le pavé, désignant l’ancien donjon de Charles V.
Sur la façade est, un coq inséré dans un ouroboros (serpent qui se mord la queue).
Et puis les “Législateurs”, 4 statues réalisées en 1806 par Jean-Guillaume Moitte, et notamment Manco-Cápac (ne confondez pas avec Rascar Capac dans Tintin !), premier empereur des Incas.
7. Square du Vert-Galant
Ce charmant petit square situé à l’extrémité de l’île de la Cité offre une belle vue sur le musée du Louvre, l’hôtel de la Monnaie et la coupole de l’Institut. On peut y observer des marroniers et des cygnes.
Il est le théâtre d’une célèbre photographie de Robert Doisneau, prise en 1950.
Le 18 mars 1314 est brûlé vif, à l’emplacement de l’actuel square, Jacques de Molay, dernier Grand Maître de l’ordre du Temple. Une plaque commémorative a été posée sur les lieux par des francs-maçons. Saurez-vous la trouver ?
8. Pont des Arts
Entre 1801 et 1804, une passerelle de 9 arches en fonte réservée aux piétons est construite à l’emplacement de l’actuel pont des Arts : c’est le premier pont métallique de Paris. Les ingénieurs Louis-Alexandre de Cessart et Jacques Vincent de Lacroix Dillon conçoivent cette passerelle pour ressembler à un jardin suspendu, avec des arbustes, des bacs de fleurs et des bancs.
Le pont sera fermé à la circulation en 1977 et s’effondrera effectivement sur 60 mètres en 1979 lors d’un dernier choc avec une barge. Le pont actuel a été reconstruit entre 1981 et 1984, à l’identique, selon les plans de Louis Arretche, qui a diminué le nombre des arches (sept au lieu de neuf), ce qui permet leur alignement sur celles du pont Neuf. Les restes de l’ancien pont sont installés dans le port de plaisance de Nogent-sur-Marne, où ils sont toujours visibles.
Servant parfois de lieu d’exposition, c’est aujourd’hui un lieu attirant les peintres, dessinateurs et photographes (pour son point de vue unique), mais aussi les amateurs de pique-niques durant l’été.
Les parapets grillagés du Pont des Arts sont désormais le support de nombreux cadenas accrochés par des couples : ce sont des cadenas d’amour. Ces cadenas comportent en général des inscriptions faites au marqueur indélébile (voire des inscriptions gravées) mentionnant les prénoms ou les initiales des deux amoureux, la date à laquelle le cadenas a été accroché, et éventuellement un petit message.
Cette pratique est apparue sur le Pont des Arts en 2008. Les cadenas du Pont des Arts font régulièrement l’objet de disparitions inexpliquées. Il existe une polémique sur la dégradation du patrimoine engendrée par ces cadenas. La Mairie de Paris considère ainsi que l’accumulation des cadenas fragilise les parapets qui, à terme, risqueraient de tomber sur les péniches. Elle envisage d’en retirer une partie.
Source : auteurs Wikipedia, “Pont des Arts“
9. Place de Furstemberg
Située dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, la rue de Furstemberg (ou Furstenberg) est parfois appelée place de Furstemberg, du fait de la forme de sa partie centrale.
Calme et pleine de charme, elle est réputée, à tort ou à raison, pour être l’une des rues les plus chères de la capitale. Plusieurs artistes eurent leur atelier au numéro 6 de la rue, dont Eugène Delacroix. Le musée national du même nom y est d’ailleurs situé aujourd’hui.
10. Square René-Viviani
Le square René-Viviani – Montebello, créé en 1928, situé au nord et autour de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, face à Notre-Dame, doit son nom à l’avocat et homme politique français René Viviani, un temps député du 5earrondissement de Paris à la fin du XIXe siècle siècle, premier ministre du Travail et inventeur de l’impôt sur le revenu, mort en 1925, ainsi que du quai de Montebello qui le longe.
Le square a la particularité d’abriter un Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) planté en 1601 par le botaniste Jean Robin qui l’introduisit en France. Cet arbre est considéré comme le plus vieil arbre de Paris.
Source : auteurs Wikipedia, “Square René-Viviani – Montebello“
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