Balade
Du Grand Palais à l’Arc de Triomphe, une balade somptueuse en remontant la plus belle avenue du monde, mais en évitant au mieux la foule.
Eviter complètement l’afflux touristique, dans cette zone, est tout simplement impossible. Néanmoins, à la balade quasi-traditionnelle du Parisien qui consiste à faire du lèche-vitrine le long de la partie nord des Champs-Elysées, on peut substituer une promenade qui ne prive en rien des “incontournables”, tout en fixant quelques petits objectifs insolites ou agréables, en effleurant les “Champs”, principalement par le sud, plutôt qu’en y plongeant la tête la première.
Evidemment, il est possible d’effectuer le parcours dans l’autre sens, en adaptant les pauses, avec tout autant de bonheur.
La durée dépendra du temps que vous souhaiterez consacrer aux musées, d’une part, à la restauration d’autre part. La durée indiquée est, ici, une durée plutôt calculée sans visites et sans longues pauses, tant il est difficile, dans le cadre de ce parcours en particulier, d’estimer ces temps.
6 étapes
1. Statue de La Fayette
Un Américain du nom de Robert Thompson, souhaitant remercier la France pour la statue de la Liberté offerte aux américains, ouvrit une souscription auprès des écoliers américains afin d’ériger une statue à la gloire du général La Fayette.
La France agrée le projet en 1899, le sculpteur choisi est l’américain Paul Wayland Bartlett (1865-1925). On lui donne comme délai l’exposition universelle de 1900.
En raison du délai trop court, le sculpteur réalise un modèle en plâtre. L’inauguration a lieu le 4 juillet 1900, jour anniversaire de l’indépendance américaine. La statue est installée dans la cour Napoléon du Louvre.
Par la suite, le sculpteur doit réaliser la statue en bronze, mais il n’est pas satisfait de son œuvre. Il remplace le costume Louis XVI par un costume de l’époque révolutionnaire. Il supprime la perruque et le tricorne le faisant apparaitre tête nue. L’épée qu’il tenait par le fourreau est présentée dégainée lame vers le haut.
Ce n’est qu’en 1908 que la statue en bronze remplace le projet en plâtre. En raison des travaux pour l’aménagement de la pyramide du Louvre, la statue est transportée à son emplacement actuel le 10 avril 1985.
Source : auteurs Wikipedia, “Statue équestre de La Fayette (Paris)“
2. Grand Palais
Le “Grand Palais des Beaux-Arts” est édifié à Paris à partir de 1897, pour l’exposition universelle de 1900. Ses 77 000 m2 abritent régulièrement salons et expositions prestigieuses.
Le vaisseau principal, d’une longueur de près de 240 mètres, est constitué d’un espace imposant surmonté d’une large verrière. La voûte en berceau, la coupole sur pendentifs et le dôme pèsent environ 8 500 tonnes d’acier, de fer et de verre. Le poids de métal utilisé, égal à environ 6 000 tonnes, équivaut à celui de la tour Eiffel. Le sommet de cet ensemble culmine à une altitude de 45 mètres.
Ce type de bâtiment marque l’aboutissement de l’éclectisme, propre au “style Beaux-Arts”. Le Grand Palais constitue, à lui seul, un résumé des goûts de la Belle Époque.
Des travaux de restauration sont entrepris entre 2001 et 2007. La restauration de la charpente va conduire également à celle de la verrière et de son tramage.
Pour l’anecdote, depuis 2009, des ruches ont été installées sur le toit du Grand Palais pour favoriser la biopersité et faire connaître la vie des abeilles en milieu urbain.
Le Grand Palais n’est ouvert que pendant les expositions et manifestations qui y sont organisées.
Source : auteurs Wikipedia, “Grand Palais (Paris)“
3. Palais de la découverte
Il a beau être près du Grand Palais (il en occupe du reste l’aile ouest) et des Champs-Elysées, on n’y pense pas toujours à ce pourtant passionnant Palais de la découverte, musée et centre culturel scientifique créé en 1937.
Il propose des expériences et des démonstrations scientifiques ludiques car interactives et accessibles, et dispose d’un beau planétarium. Il intéressera les petits (pas trop petits quand même) comme les grands. Depuis 2010, le Palais a fusionné avec la Cité des sciences et de l’industrie au sein d’Universcience.
4. Pershing Hall
Ouvert depuis 2001, cet hôtel de luxe occupe un bâtiment construit à la fin du XVIIIe siècle. Le général John Pershing s’y installa en 1917 et en fit le quartier général du corps expéditionnaire américain en France. Plus tard, il sera le siège parisien de l’American Legion.
L’hôtel (très bien décoré) et le restaurant (correct) sont chers, mais possèdent un étonnant jardin vertical d’une hauteur de 30 mètres, d’une surface de 450 mètres carrés, occupant un mur de la cour intérieure, et réunissant 300 essences différentes. Il est dû à Patrick Blanc.
5. Sir Winston
Sans doute l’un des plus anciens pubs de Paris, le Sir Winston est aussi un lieu étonnant, à l’ambiance tamisée, à la décoration d’inspiration indienne, et aux larges fauteuils confortables dans lesquels boire un thé l’après-midi est un plaisir. Bien sûr, c’est aussi un endroit pour les oiseaux de nuits avec des soirées DJ. Et la nourriture ? “De pub”, dira-t-on. C’est surtout l’ambiance qui fait le charme.
6. Arc de Triomphe
L’arc de triomphe de l’Étoile est construit de 1806 à 1836 sur ordre de Napoléon. Haut de 50 mètres, il est consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises. Son projet initial était d’en faire le point de départ d’une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille.
En 1842, Honoré de Balzac en a fait un symbole de la fidélité des soldats à l’Empereur : “mais tous les cœurs, même les plus hostiles à l’empereur, adressaient au ciel des vœux ardents pour la gloire de la patrie. Les hommes les plus fatigués de la lutte commencée entre l’Europe et la France avaient tous déposé leurs haines en passant sous l’arc de triomphe” (La Femme de trente ans).
À ses pieds se trouve la tombe du Soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. La flamme éternelle qu’il abrite, est avec celle de l’autel de la Patrie à Rome la première du genre depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391. Elle ne s’éteint jamais : elle est ravivée chaque soir à 18h30 par des associations d’anciens combattants ou de victimes de guerre.
Source : auteurs Wikipedia, “Arc de triomphe de l’Étoile“
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